Sujet :

Champ France CFPOI CFCI 2019

nono
   Posté le 11-11-2019 à 00:22:53   

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Eddy
   Posté le 11-11-2019 à 12:45:32   

Merci pour les résultats !
nono
   Posté le 12-11-2019 à 13:18:27   

Portrait]
« Avec mes pigeons, je m’offre un moment de lâcher-prise »

L’aviculture, une affaire d’anciens ? À 29 ans, Thomas Aroldi, de l’association de Fontoy-Richemont, fait partie de la nouvelle génération d’éleveurs de pigeons. Ce professeur des écoles affiche déjà un impressionnant palmarès. Rencontre.

Le geste est assuré mais délicat. Lové au creux des mains de Thomas Aroldi, le pigeon affolé se calme rapidement. « Il a une certaine classe avec sa petite capuche », observe le jeune homme. C’est vrai que le capucin hollandais, c’est le nom de cette race si caractéristique, cultive un certain chic. À côté, le cravaté italien et son drôle de duvet rappelant l’accessoire n’est pas mal non plus.

On est loin, ici, du pigeon de ville qui fait naître une moue de dégoût sur le visage de plus d’un citadin. « Petit, convient ce professeur des écoles originaire de Mont-Saint-Martin, c’était une gêne d’en parler. De dire aux copains que je m’intéressais aux pigeons. » Qu’importe. Chaque jour après l’école, le petit garçon d’alors court chez son grand-père, « un passionné », et virevolte autour du pigeonnier avec un plaisir évident.

« Je m’y suis intéressé naturellement, sans trop savoir pourquoi. Je crois que c’était inscrit dans ma génétique. » Et quand il y a une expo, c’est le bonheur. « Vers 8-9 ans, j’ai eu l’idée de coupler les sujets de même race pour créer une race reconnue. » Les premiers pas du futur éleveur-sélectionneur, aujourd’hui vice-président des Aviculteurs de Fontoy-Richemont.

« L’aviculture ? Les gens ne savent plus ce que c’est »
À 29 ans, Thomas Aroldi est une petite curiosité dans un créneau, il faut le dire, vieillissant. « Il y a de moins en moins de personnes pour montrer les animaux aux enfants, analyse-t-il. On ne fait plus la promotion de l’aviculture, les gens ne savent plus ce que c’est. Et si l’aviculture disparaît, on perdra des espèces anciennes qui font partie du patrimoine. »

Intégrer l’association, en 2002, a révélé cet ancien « grand timide », dont les protégés collectionnent les distinctions au niveau national et européen : « L’aviculture est une grande famille. Au contact des gens de l’association, j’ai beaucoup appris, tant sur les animaux que sur le plan social. J’ai appris à me débrouiller dans la vie. » Désormais, son quotidien s’organise autour de ses 200 pigeons (et quelques volailles) qu’il visite deux fois par jour.

« Je voyage énormément pour créer mon cheptel et pour apprendre des meilleurs, pour progresser. Le vrai travail de l’éleveur, c’est d’être capable de trouver les animaux qui vont ensemble pour sortir un bon sujet. » Les autres sont vendus… ou finissent dans l’assiette.

« Une échappatoire »
Le suivi de l’élevage et le ballet des naissances, le nourrissage et l’entretien ont, dit-il, un effet apaisant. « C’est une échappatoire, un vrai moment de lâcher-prise. D’ailleurs, c’est dingue mais quand je suis tendu, les animaux le ressentent. » Pour préparer la dernière exposition nationale de Fontoy, « un concours de beauté en fait », Thomas a bichonné ses quatre-vingt-cinq candidats : « Un à un, j’enroule les pigeons dans un petit drap, je lime les becs pour qu’ils soient bien droits, j’huile les pattes et blanchis le plumage avec du shampoing. »

Effet antistress garanti ! La séance cocooning a porté ses fruits. Six de ses pigeons ont remporté la note d’excellence.

Contact Facebook : Société Avicole de Fontoy-Richemont Rl du 12/11
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patrick
   Posté le 24-11-2019 à 18:30:05   

il y a les premieres photos dans la rubrique photos d'expo