Sujet :

Forum SNC 2

indian
   Posté le 15-06-2006 à 00:21:45   

Plaquette de présentation remise à Matignon


La Société Nationale de Colombiculture ( S.N.C. ) association régie par la Loi de Juillet 1901,est l’organisme officiel pour la Colombiculture Française. Son siège est fixé au 34 rue de Lille à 75007 PARIS. La colombiculture représente la partie élevage des pigeons destinés pour la plupart aux expositions. Elle est indépendante et distincte de la Colombophilie qui elle représente les pigeons voyageurs.

Elle a été fondée en 1937, mais les éleveurs de pigeons s’étaient rassemblés en organisation quasi nationale en 1903. L’histoire de la S.N.C. est très intéressante car au cours de son existence, elle a innové en émettant bien des idées qui sont devenues réalité.

-But :

Son but est de préserver les races de pigeons existantes et de les améliorer en respectant les critères spécifiques à chacune d’elles.


- Moyens :

Les moyens d’action consistent tout d’abord à fédérer les éleveurs de pigeons de races pures en encourageant la création de clubs spécifiques à chaque race. Ces éleveurs sont des amateurs motivés par le seul plaisir de produire des sujets répondant parfaitement aux caractéristiques raciales définies par le standard de la race, avec l’espoir de remporter les meilleurs résultats dans les expositions.

Pour ce faire, la Société Nationale de Colombiculture s’est dotée d’outils et de structures répondant aux besoins des éleveurs dans les différents domaines :

- la revue Colombiculture qui vulgarise les connaissances scientifiques en matière de génétique, hygiène, santé, alimentation, bien être animal, réglementation sanitaire, échange d’expériences, description raciale et conseils d’élevage, vie des sociétés et des clubs ;

- son site Internet très complet et documenté : http://www.pigeons-france.com

- la publication d’ouvrages sur le pigeon ;

- le recueil des standards des races françaises et étrangères ;

- la fourniture de bagues permettant une identification obligatoire de tous les sujets. Ce système d’identification est unifié au niveau européen et permet une traçabilité fiable conforme aux prescriptions de la DGAL pour les expositions.

- Structures :

La Société Nationale de Colombiculture s’est dotée de structures techniques spécifiques :

- l’Association Nationale des juges pigeons qui compte actuellement 90 juges officiels, seuls habilités à juger les pigeons dans les expositions d’aviculture. Au sein de cette association, une commission de formation des élèves juges assure les cours sur trois ans. Cet enseignement est sanctionné par un examen.

- La commission des standards composée de juges est chargée de garantir leur respect et d’examiner le cas échéant les demandes de modification ou de précision proposées par les clubs.



La Société Nationale de Colombiculture n’organise pas elle-même d’exposition. Ce rôle est dévolu aux sociétés d’aviculture qui ont la charge d’organiser au niveau territorial les expositions concours regroupant à la fois les volailles, les lapins et les pigeons. Toutefois la Société Nationale de Colombiculture apporte son soutien à ces expositions en accordant son patronage, en offrant des récompenses et en organisant chaque année dans l’une de ces expositions sa nationale qui rassemble de 5.000 à 6.000 pigeons.

La Société Nationale de Colombiculture représente le corps technique pigeons au sein de la Société Centrale d’Aviculture de France. Elle est également la structure officielle française pour les pigeons au sein de l’Entente Européenne d’Aviculture de Cuniculture et de Colombiculture.

En décembre 2003, elle fêta ses 100 ans en réunissant près de 10.000 pigeons de nombreuses races dans les halls du parc des expositions de CHAMBERY en Savoie.

Tous les deux ans elle est présente à l’exposition européenne d’aviculture dont la prochaine doit avoir lieu à LEIPZIG en Allemagne du 08 au 10 Décembre 2006.

Représentativité :

La Société Nationale de Colombiculture compte 2.200 adhérents individuels, 36 clubs et 2.500 abonnés à sa revue « Colombiculture ».

- Préservation du patrimoine national :

La Société Nationale de Colombiculture, par son action contribue à maintenir le patrimoine national de la colombiculture. Le pigeon représente parmi les animaux de basse-cour l’un des plus anciens et des plus structuré. Il a connu un statut particulier dès l’antiquité et particulièrement en France. Au Moyen âge son élevage était réservé aux seigneurs. Ce privilège a disparu à la Révolution. C’est le seul parmi les animaux domestiques à se voir logé dans des bâtiments monumentaux dont une grande partie est aujourd’hui classée monuments historiques. C’est dire la place qu’occupait le pigeon dans la société en tant que produit de consommation. Actuellement, les colombiculteurs français se partagent l’élevage et la préservation d’un peu plus de 400 races originaires du monde entier.


- Parmi celles-ci, les races françaises de pigeons :

La France compte 22 races de pigeons dont 16 d’entre elles sont des races créées uniquement dans un but de production de chair. Les 6 autres races sont classées comme pigeons de fantaisie ou de sport. C’est une particularité unique en Europe. Autre particularité, 2 de nos races représentent les plus gros pigeons actuellement répertoriés dans le monde avec un poids pouvant atteindre et même dépasser 1.200 grammes.

Les mesures prises en Octobre 2005 privent les éleveurs du droit de pouvoir exposer le fleuron de leurs cheptels.

Pour mémoire, depuis 1994 les pigeons sont soumis à la vaccination obligatoire contre la maladie de Newcastle

D’autre part, lors des expositions ceux-ci sont soumis à un contrôle vétérinaire lors de la mise en cages fermées dans des halls couverts après un voyage en caisse de transport individuelle dans des véhicules fermés.

L’incompréhension demeure totale vis à vis des mesures qui ont été prises à leur encontre.

Les clubs de race et les sociétés avicoles qui les reçoivent perdent régulièrement des adhérents qui arrêtent l’élevage. On va assister à la perte d’un patrimoine génétique. Ce sont des décennies de recherches et de créations qui s’effacent depuis quelques mois. Le phénomène ne fait qu’amplifier depuis le début de l’année 2006.

C’est la mort d’un hobby à laquelle on est en train d’assister.

C’est ce patrimoine génétique français construit et consolidé par des générations d’éleveurs, cette biodiversité de l’espèce colombicole que la Société Nationale de Colombiculture s’attache à préserver.

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Michel Carré



Inscrit le: 13 Fév 2006
Messages: 108
Localisation: MAZAMET/TARN/81
Posté le: 14 Juin , 2006 23:20 pm Sujet du message:

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Très bonne idée que cette plaquette de présentation!!
Juste une petite remarque, elle concerne le chapitre présentation!!
Je pense qu'il aurait fallu préciser à propos des 36 clubs qu'il s'agit des clubs de race!!
D'autre part, pourquoi ne pas avoir évoqué les clubs locaux et les fédés régionales??
Ce sont des milliers d'éleveurs qui ne sont pas pris en compte!!!
Une idée: faire un recencement via colombiculture et pourquoi pas le forum, du nombre de clubs et de leurs adhérents.
J'ai bien peur qu'au niveau de Matignon on fasse la confusion entre SNC et colombiculture en général et qu'on ne considère cette dernière qu'au travers des chiffres évoqués!!
Et on est loin du compte!!!
Si le but de la plaquette est de ''peser'' sur les décisions à venir du gouvernement via l'Afssa, il faut donner la réalité des chiffres en matière d'éleveurs donc de potentiel électoral!!
C'est un premier pas, allons plus loin!!!
jacques
   Posté le 15-06-2006 à 06:42:33   

tout a fait d accord l indien!
le chardon
   Posté le 15-06-2006 à 07:22:21   

excellente analyse, indian
patrick
   Posté le 15-06-2006 à 07:31:38   

voui
giero
   Posté le 15-06-2006 à 08:14:21   

sauf que les societés locales et fédés régionales relevent plus de la SCAF que de la SNC
le chardon
   Posté le 15-06-2006 à 13:05:37   

en majorité sans doute
indian
   Posté le 15-06-2006 à 14:32:23   

gierophile a écrit :

sauf que les societés locales et fédés régionales relevent plus de la SCAF que de la SNC


Juridiquement, sans doute mais on parle là de représentativité et les stés locales donc les fédés, cest 60 à 70 % de pigeons. Regarde les expos, sur 1000 cages tu as 600 à 700 pigeons!!!
jacques
   Posté le 15-06-2006 à 16:12:24   

plus ceux qui bossent dans l expo !!!!!!!
indian
   Posté le 15-06-2006 à 16:49:12   


indian
   Posté le 15-06-2006 à 18:04:47   

Posté le: 14 Juin , 2006 14:12 pm Sujet du message: COORDINATION OISEAUX le 7 Juin 2006 Après Midi

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PARIS LE 7 JUIN 14H30 Siège de la FNC à Issy les Moulineaux
Compte rendu de l'audience du matin à l'Hôtel Matignon:

LA COORDINATION OISEAUX RENCONTRE LES CONSEILLERS DE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE
La Coordination Oiseaux est constituée de 19 organisations, qui regroupent au moins deux millions de français engagés dans l’élevage ou l’utilisation d’oiseaux à des fins de loisirs culturels, pédagogiques et de plein air. Ces activités attirent plus de 20 millions de sympathisants à travers leurs expositions, leurs ventes, leurs concours, leurs activités tout au long de l’année.

Elle a été reçue mercredi 7 juin 2006 par MM VINE et de MONTLIVAULT, conseillers de Monsieur le Premier Ministre, durant une heure et demi, dans le cadre des mesures de précaution liées au risque Influenza aviaire hautement pathogène à H5N1.

Les 6 représentants de la Coordination ont développé les arguments et les demandes qui figurent dans la Motion remises à leurs interlocuteurs, jointe à ce compte-rendu.

Dans un contexte où l’épizootie de l’Influenza Aviaire est en train de s’installer dans le monde pour plusieurs années, nos activités s’interrogent sur les mesures de précaution que le Gouvernement s’apprête à prendre pour les mois à venir.
L’enjeu aujourd’hui est de reconnaître qu’il faudra vivre avec l’Influenza aviaire et de mettre en place les mesures qui permettent de vivre durablement avec ce phénomène. Or, les mesures extrêmement restrictives prises à l’automne dernier, ne sont absolument pas tenables dans la durée puisqu’elles ont interdit de pratique, une très grande variété d’activités.

A l’issue des exposés de nos représentants, nos interlocuteurs ont souligné qu’ils avaient désormais un an de recul vis-à-vis de cette épizootie.
Ils ont confirmé qu’ils souhaitaient mettre à profit le laps de temps de l’été, pour réfléchir sur la modulation et l’adaptation des mesures de précaution en fonction des activités, des espèces, des zones géographiques, voire des périodes.
L’avis de l’AFSSA sera à nouveau demandé fin août pour réactualiser les données en matière de risque lié aux oiseaux sauvages.

Les conseillers de Monsieur le Premier Ministre ont réagi très favorablement aux principes d’engagement qu’ont présentés nos Organisations en terme de précautions sanitaires et de traçabilité, dès lors que nos adhérents pourront poursuivre leurs activités, quitte à adapter leurs pratiques.
Ils exhortent chacune des Organisations à préparer une « fiche-action » qui décrive les moyens de maîtrise pouvant être mis en œuvre dans leur domaine en cas de menace sanitaire, permettant de sauvegarder la santé animale et la santé humaine.
Nos interlocuteurs se sont engagés à organiser dans un court délai, une rencontre avec le ministère de l’Agriculture, au cours de laquelle ces fiches-actions pourront être présentées.

A ce titre, les représentants de Monsieur le Premier Ministre ont clairement identifié et reconnu la Coordination Oiseaux comme une force de proposition de nos Organisations, dans cette problématique Influenza aviaire.

Pour la SNC : JL Galland.
indian
   Posté le 15-06-2006 à 18:05:24   

Posté le: 14 Juin , 2006 14:03 pm Sujet du message: COORDINATION OISEAUX :Paris Hôtel Matignon, le 7 juin 2006.

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Les conseillers de Monsieur le Premier Ministre n'ayant acceptés la présence en leurs bureaux que de 6 personnes maximum, nous avons été obligé de procéder à un tirage au sort.
Parmi celle-ci figurait PRONATURA France.
Je confiais donc à JE EGLIN de Pronatura toutes nos doléances, consignes et recommandations ainsi qu'une plaquette de présentation de la SNC.
Pour la SNC : JLuc Galland.

Vous trouverez ci-dessous le texte commun qui a egalement été remis aux conseillers :

INFLUENZA AVIAIRE : NOUS ALLONS DEVOIR VIVRE AVEC !
MAIS POUR CELA, LAISSEZ-NOUS VIVRE !

L’épizootie de l’Influenza aviaire hautement pathogène liée au virus H5N1, touche aujourd’hui une grande majorité de pays dans le monde. Les experts sont formels : cette situation sanitaire va durer plusieurs années. Chaque pays va devoir « vivre avec », en prenant les mesures de précaution les plus appropriées, qui puissent être tenables dans la durée.

Les mesures ultra-restrictives prises par la France en automne dernier ne sont pas tenables dans la durée. Elles ne pourraient pas être à nouveau imposées à l’automne prochain, sous peine de mise à mort de très nombreuses activités et du déclenchement de forts mécontentements dans des populations nombreuses et variées, mettant à mal l’application des dites mesures.

La Coordination Oiseaux, qui regroupe 19 organisations, souhaite attirer l’attention de Monsieur le Premier Ministre sur l’importance cruciale de mesures applicables sur le long terme pour toutes leurs activités.
La Coordination Oiseaux regroupe au moins deux millions de français engagés dans l’élevage ou l’utilisation d’oiseaux à des fins de loisirs culturels, pédagogiques et de plein air, qui attirent plus de 20 millions de sympathisants à travers leurs expositions, leurs ventes, leurs concours, leurs activités tout au long de l’année.
Comme tout loisir, ces activités représentent un poids économique réel, que nous chiffrons à 2,5 milliards d’euros de flux financiers et plusieurs dizaines de milliers d’emplois directs ou indirects.
Toutes nos activités sont prêtes à s’engager dans des mesures de précaution appropriées, raisonnables et contrôlables, dès lors que leur existence même ne sera pas condamnée.

1 : Les élevages d’oiseaux de cages et de volières

De très nombreux oiseaux se sont vus interdits de rassemblements, alors même qu’ils ne sont jamais en contact avec l’extérieur. Ce sont les oiseaux de cages et de volières, quelle que soit leur taille.
Les oiseaux de cages et de volières ne peuvent être assimilés aux volailles comme cela a été fait par le gouvernement français.
L’analyse de risque montre que lors des rassemblements, (concours, expositions, bourses d’échange) ces oiseaux ne peuvent jamais entrer en contact avec des oiseaux vivant à l’état sauvage. Il en est de même depuis plusieurs générations et durant toute leur existence, compte tenu de leur mode de vie en pièce intérieure ou en volière confinée.
Nous demandons donc que ces oiseaux soient sortis du champ d’application des mesures de précaution et qu’en conséquence, le gouvernement maintienne la possibilité, pour les associations d’éleveurs d’organiser des rassemblements, des expositions d’oiseaux, des concours dans tous les départements (hors des zones de protection et de surveillance établies autour de cas positifs), en respectant des engagements précis en terme de suivi sanitaire, d’identification et de traçabilité des oiseaux.
Sont concernés : l’Union Ornithologique de France, la Fédération Française d’Ornithologie, le Club des Eleveurs amateurs d’Oiseaux Exotiques, la Fédération des coqueleurs de la région Nord de la France, les clubs d’élevage de coqs de combats, la Société Nationale de Colombiculture.

2 : Les élevages oiseaux d’ornement et de volailles de races remarquables

De très nombreuses espèces d’oiseaux sont élevées pour assurer leur pérennité sans prélever dans la nature. Ces activités assurent ainsi une sauvegarde des espèces et une préservation de la biodiversité, tout en permettant aux amateurs d’oiseaux d’orner parcs et jardins ou de collectionner des races en voie de disparition, dans le respect de la nature.
Ces oiseaux sont des animaux de plein air dont la biologie exige un accès à un parcours libre, qu’il s’agisse d’oiseaux d’eau ou de volailles terrestres. Une grande majorité de ces oiseaux, pour qui la capture est déjà une épreuve car source d'un grand stress, ne peut résister à un confinement strict au delà de quelques jours. Ils ne se reproduisent pas, voire se laissent mourir.
En outre, la diversité des espèces élevées ne permet pas un confinement (au moins partiel) satisfaisant, sans envisager plusieurs lieux de confinement séparés, ce qui engendrerait un coût totalement incompatible avec l’activité amateur des éleveurs. En effet, un grand nombre d’espèces ne cohabitent pas ensemble dans un espace réduit.
De surcroît, le confinement conduit bien sûr à un arrêt des achats de tels oiseaux. Ainsi, des activités économiques d’élevage sont aujourd’hui au bord de la faillite, enregistrant -60% de résultats cette année, et devant d’ores et déjà procéder à des licenciements. Une reconduction de telles mesures une année de plus est la mort assurée de ces activités économiques qui, n’appartenant pas aux filières d’élevage de productions animales, ne semblent pas avoir accès aux indemnisations prévues par le gouvernement.
Nous demandons que le confinement ne soit appliqué qu’en cas de menace réelle d’Influenza aviaire à H5N1 (zone autour d’un cas positif avéré) et qu’il soit alors envisagé, validé et appliqué, des mesures d’effet équivalent au confinement strict pour ces oiseaux particuliers, permettant de les maintenir en semi-liberté. Dans toutes les autres zones, nous demandons que le confinement ne soit pas appliqué dès lors que, tout détenteur d’oiseaux étant aujourd’hui recensé en mairie, chacun peut être alerté très rapidement en cas de révélation de la présence du virus dans la zone, pour la mise en œuvre de mesures de sauvegarde et de biosécurité.
Sont concernés : PRONATURA France, la Société Centrale d’Aviculture Française, la Fédération Française de Volailles, AVIORNIS, PHOENIX, la Ferme de Beaumont.

3 : Les activités de vente d’oiseaux vivants

L’interdiction absolue de rassemblements d’oiseaux a touché de plein fouet les activités de vente de volailles et d’oiseaux vivants sur les marchés, qui ont ainsi été interdites depuis l’automne dernier. Arrêt total d’activité pour de très nombreux éleveurs et oiseliers, dont c’est le seul mode de distribution. La situation est devenue intenable économiquement. Aucune aide n’est prévue pour les oiseliers par le gouvernement.
Les informations qui ont filtré par les media ont découragé de façon massive les possesseurs d’oiseaux domestiques à fréquenter les animaleries et à y faire l’acquisition d’oiseaux. De plus, les mesures mal comprises quant au transport de ces oiseaux n’ont pas permis un approvisionnement normal des lieux de vente.
De même les importateurs d’oiseaux ont été privés de travail du 25 octobre 2005 au 31 juillet 2006. (Décision de l’UE)
Nous demandons qu’une alternative à l’interdiction absolue soit acceptée et que des modes alternatifs de ventes sur les marchés soient validés et appliqués en cas de menace sanitaire, dès lors qu’ils seront accompagnés de mesures de biosécurité appropriées :
- ne pas considérer comme un rassemblement d’oiseaux la présence d’un seul oiselier ou volailler sur un marché.
- séparer par une distance raisonnable des éleveurs ou revendeurs sur un marché s’ils sont plusieurs (se pratique en Belgique)
- envisager si nécessaire la vente directe dans les véhicules des éleveurs ou revendeurs (meilleur confinement)
Sont concernés : VOFM, PRODAF, IATO

4 : Les activités cynégétiques

La chasse est directement menacée par les mesures de précaution prises jusqu’à présent contre le risque H5N1, à différents niveaux :
- interdiction de la chasse aux oiseaux d’eau avec appelants
- problème du confinement du gibier à plume d’élevage en vue des repeuplements
- problème du confinement des rapaces pour la chasse au vol
- interdiction de la chasse aux oiseaux dans les zones de protection et de surveillance : cette interdiction pose un problème majeur si les zones définies dépassent les 10km de rayon prévus dans les textes et si la période d’application de ces zones dépasse les 31 jours, comme paraît le recommander l’AFSSA pour les cas positifs en avifaune sauvage.
 Interdire l’usage des appelants pour la chasse aux oiseaux d’eau revient ni plus ni moins à interdire la pratique de la chasse de nuit, dans des départements où elle est très majoritaire, voire exclusive pour des dizaines de milliers de passionnés. En outre, les chasseurs d’oiseaux d’eau faisant partie des acteurs les plus nombreux et efficaces pour l’entretien et la préservation des zones humides, on peut craindre pour l’avenir de ces zones naturelles, si la chasse y devenait interdite dans la durée, du fait de telles mesures de restrictions.
 En ce qui concerne l’élevage de gibier de chasse à plume, le confinement n’est pas applicable et des mesures alternatives pour la maîtrise du risque sanitaire influenza seront dorénavant appliquées (arrêté du 12 mai 2006).
 Le confinement des rapaces pour la chasse au vol n’est pas possible, du fait de certaines exigences biologiques (la mue notamment ne peut avoir lieu que si les oiseaux sont placés à l’extérieur, en pleine lumière). Par ailleurs, ces oiseaux perdent totalement leurs qualités s’ils ne sont pas régulièrement entraînés au vol.
 L’application de mesures de restrictions dans des zones délimitées autour de cas positifs à H5N1 dans l’avifaune sauvage mérite une réflexion approfondie. Il ne faut pas oublier que les oiseaux sauvages bougent, que l’on chasse ou non. C’est dans leur nature ! Plusieurs experts se sont exprimés en défaveur de telles mesures de restriction à la dernière Conférence Internationale sur l’Influenza aviaire et les Oiseaux Migrateurs (Rome, 30-31 mai 2006). Vouloir augmenter le délai d’application des mesures dans de telles zones, au-delà des 31 jours réglementaires, paraît là aussi arbitraire et pourrait conduire à l’interdiction de la chasse durant toute une saison cynégétique.
Nous demandons, qu’à l’instar des mesures dorénavant prévues pour le gibier d’élevage, des mesures sanitaires alternatives à l’interdiction pure et simple et au confinement soient proposées, validées et appliquées pour les activités cynégétiques telles que la chasse aux oiseaux d’eau avec appelants et la chasse au vol. Les chasseurs sont prêts à proposer aux autorités des engagements de traçabilité, d’identification et de bonnes pratiques sanitaires, de nature à préserver la santé animale et la santé humaine au travers de leurs activités qui, rappelons-le, sont également à la base de la surveillance de la mortalité des oiseaux sauvages à travers toute la France.
Nous demandons également qu’une réflexion approfondie soit menée, tant au niveau français qu’européen, en intégrant réellement les spécificités de la faune sauvage, pour revoir les mesures de sauvegarde applicables dans le cadre d’un cas positif découvert dans l’avifaune.
Sont concernés : l’Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau, l’Association Nationale des Fauconniers et Autoursiers, la Fédération Nationale des Chasseurs, le Syndicat des Producteurs de Gibier de Chasse.


Toutes nos activités ont leur avenir irrémédiablement condamné si les mesures de restriction de l’automne dernier sont reconduites cette année. Destruction de nos réseaux associatifs, ruine de dizaines d’années d’efforts patients et bénévoles pour la préservation d’espèces et pour la biodiversité, mise en faillite d’économies directement ou indirectement liées à nos activités …

Nous voulons éviter tout cela, en étant néanmoins conscients
qu’il nous faudra vivre plusieurs années avec l’Influenza aviaire.

Laissez-nous vivre et nous nous engageons à mettre les moyens pour préserver,
au travers de nos activités, la santé animale et la santé humaine.

Organisations signataires :

- ANCGE : Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau. Président : Raymond POUGET
- ANFA : Association Nationale des Fauconniers et Autoursiers. Président : Philippe JUSTEAU
- AVIORNIS France International : Association des éleveurs
d’oiseaux d’ornement. Président : Patrick LALANNE
- CDE : Club des éleveurs amateurs D’oiseaux Exotiques. Président : Jean-Michel CAZES
- CFCN : Club Français des Combattants du Nord. Président Jean-Louis HOYEZ
- FCNF : Fédération des Coqueleurs de la région Nord de la France Président : Elie TRINEZ
- FFV : Fédération Française de Volailles Président : Jean-Claude PERIQUET
- FFO : Fédération Française d’Ornithologie. Président : Yves BOUREL
- FNC : Fédération Nationale des Chasseurs. Président : Charles-Henri de PONCHALON
- IATO : International Animal Trade Organisation Président : Bernard PONTANIER
- LA FERME DE BEAUMONT : élevage d’oiseaux d’ornement M. Bruno TIERS, Directeur
- PHOENIX : Association des éleveurs de canards et faisans d’ornement Président : Jean-Jacques BRUSSAT
- PRODAF : Syndicat interprofessionnel des fabricants et distributeurs
de produits et animaux familiers Secrétaire Général : Luc LADONNE
- PRONATURA France : Fédération Française des Associations pour
une Protection non anthropomorphiste de la Nature et des Animaux. Président : Pr Bernard DENIS
- SCAF : Société Centrale d’Aviculture de France Président : Marcel CHASTANG
- SNC : Société Nationale de Colombiculture. Président : Alain BENAITIER
- SNPGC : Syndicat National des Producteurs de Gibier de Chasse. Président : Eric POULLAIN
- UOF COM FRANCE : Union Ornithologique de France et Confédération
Ornithologique Mondiale pour la France Président : Alain CHEVALLIER
- VOFM : Syndicat National des éleveurs revendeurs de Volailles vivantes et
Oiseaux sur les Foires et les Marchés Président : Patrice PONCIN
Nicolas
   Posté le 15-06-2006 à 22:43:26   

Faut avouer que tu as raison


jacques a écrit :

plus ceux qui bossent dans l expo !!!!!!!

indian
   Posté le 15-06-2006 à 22:46:17   

Pour une fois, merci!!!
Nicolas
   Posté le 15-06-2006 à 22:50:29   

Usurpateur…. c’est jacques qui a raison

indian a écrit :

Pour une fois, merci!!!

indian
   Posté le 15-06-2006 à 22:51:59   


le chardon
   Posté le 16-06-2006 à 07:14:22   

on dirait bien que tu t'es fait avoir indian
indian
   Posté le 16-06-2006 à 18:34:55   

Très facile en ca moment, chuis crevé!!!
le chardon
   Posté le 16-06-2006 à 19:28:37   

c'est pas toi qui te moquais de moi, sur un autre sujet
Nicolas
   Posté le 16-06-2006 à 19:33:39   

é oui !


indian a écrit :


indian
   Posté le 16-06-2006 à 22:51:52   

le chardon a écrit :

c'est pas toi qui te moquais de moi, sur un autre sujet


Pardon mon Chardon!!!
le chardon
   Posté le 17-06-2006 à 07:49:54   

tu es tout excusé mon indian mais à charge de revanche tu paieras ta tournée d'eau de Bédarieux chez jacques
indian
   Posté le 19-06-2006 à 19:32:16   

Tu veux que j'amène de l'eau rouge de Gaillac???
le chardon
   Posté le 19-06-2006 à 20:46:14   

ça c'est une riche idée mais il va falloir la goûter avec modération, because le retour