Dernières réponses | | N'empêche qu'ils ont quand même embauché Ravaillac!! Perfides Aveyronnais!!! |
| | moi, je prefere le mescal :mex1: :mex2: :mex1: |
| | indian a écrit :
Boof, culturellement, c'est lamentable!!! pis tu nous l'avais déjà servi!! |
C'est un document de la plus grande veracité scientifique qui atteste clairement que le Melsat est Aveyronnais ! Cependant, le Melsat reste le moins goûtu de nos produits locaux, aussi, nous n'en faisons pas tout un plat si les Tarnais qui n'ont que la Bougnette pour exister en réclamme la partenité....Vous ai je déjà dits que l'élevage des Huîtres est une invention aveyronnaise ? Comme l'électricité, le téléphone et même la création de ce forum a germé dans l'esprit du chef alors qu'il sortait d'un resto aveyronnais ! ....
Edité le 11-05-2012 à 14:18:31 par Nicolas |
| | nico11590 a écrit :
c est quoi le melsat ? ? ? ? |
oh, l'ignare |
| | Après la Bretagne, revenons vers mon Tarn chéri. Et après la langouille, une autre charcuterie méconnue, le melsat. Si ignoré, que mon correcteur de texte en rougit sous l’affront. Je le connais depuis toujours. Il est probable que ce fut la première charcuterie que mon goût rencontra dans ma prime enfance. A Castres, les jours de marché, vous ne pouvez la rater. Tous les artisans charcutiers en proposent. Et j’eu la surprise dernièrement d’en trouver même dans les supermarchés du coin. C’est dire l’engouement des habitants de la ville et des villages du Sidobre. Si la langouille se rapproche de l’andouille, le melsat rappelle le boudin. Sauf que, le sang en est absent, remplacé par des œufs. Un boudin jaune, aux saveurs douces subtiles et à la chair tendre. Des œufs, de la viande de porc – n’oublions pas que nous sommes près de Lacaune, l’un des hauts lieux de la charcuterie française – et du pain composent la mêlée. Le tout est embossé dans un chaudin dégraissé et cuit dans un bouillon. Le melsat Il est bien évident que, par la présence des œufs, le melsat doit être dégusté relativement frais. Je le préfère lorsqu’il a séché quelques jours et que sa consistance présente un peu de fermeté. Si le melsat reste un produit gastronomique confidentiel, c’est qu’il ne se conserve pas. A moins de la congeler, bien que l’opération en dénature quelque peu la saveur. Ceci dit, j’avoue humblement ne pas m’en priver lorsque je dois réapprovisionner mes réserves. Toutefois, le melsat accepte volontiers la cuisson, doré à la poêle. Une façon pratique alors de le conserver congelé. Dans ce cas, les variations sont multiples ; en omelette avec des pommes de terre et de l’ail où des champignons, en piperade remplaçant le jambon, etc… Pour ceux qui seraient intéressés par le réaliser, voir une recette ici. Cuit, le melsat en appelle une variante, la bougnette. La garniture est semblable au melsat mais au lieu de prendre place dans un chaudin, elle est malaxée en boule et rôtie dans de la graisse jusqu’à ce qu’elle acquière un magnifique aspect doré, et une texture légèrement croquante. Mais cette préparation néglige la cuisson au bouillon du melsat et par conséquent l’apport gustatif que certains charcutiers offrent en agrémentant leur bouillon d’herbes et d’épices dont ils ne révèlent jamais la composition. La bougnette Voir ici Alain de Botton (épicurien , Tarnais et critique gastronomique ) Bon appétit et bonne fête de la gastronomie ! Catégorie Actualité, Agen, Castres, Gastronomie, Nouvelles de gueules, terroirs | Mots-clefs: bougnette,Charcuteries,Langouille,melsat | Pas de commentaire | Alerter NDLR Voilà qui contredit déjà la thérie lacaunaise en 1607 d'Indian puisque le melsat était déjà connu et nominativement cité en 1271, même si la bonne ville de GAILLAC est tarnaise aussi ... |
| | c est quoi le melsat ? ? ? ? :pamoi: :paume: :pamoi: |
| | la guerre des générations.....c'est terrible |
| | Boof, culturellement, c'est lamentable!!! pis tu nous l'avais déjà servi!! |
| | :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: |
| | Ahhh ... ZAAAZ ....!!!!.... |
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