| Dernières réponses | |  Oui, il avait rendu de grands services aux colombiculteurs.
Il y a déjà tellement peu de bons spécialistes en génétique.
Si jeune. Quelle tristesse. Paix à son âme.   |
| | On est peut de chose sur cette terre  |
| | | j'ai lu certains de ses articles,triste...... |
| | oui tres triste  |
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merci CAPU pour cette info
c'est toujours tres triste
quand un savoir comme cela disparait  |
| | Nous venons d'apprendre une triste nouvelle sur le site d'Axel Sell, et que C. Binois nous a communiqué. Il s'agit du décès à un jeune âge d'Andreas Leiss, dont plusieurs articles sur la génétique ont été publiés dans Colombiculture, sur les gènes bronze, pencilled, rusty, les colorations rouge à bouclier blanc et noir à bouclier blanc, etc.
es mails avec lui mais j’avais à son égard beaucoup d’admiration,
d’une part, en tant que traducteur, pour la clarté de sa rédactionVoici en français le texte paru sur le site d’Axel Sell ( version en allemand) .
« Le 14 juillet 2011, Andreas Leiss est décédé à l'âge de 43 ans. Dans une notice nécrologique dans la revue autrichienne sur les petits animaux, son ami Andreas Boisits fait part de sa tristesse personnelle "Un de nos plus grands talents n'est plus". Andreas Leiss était fasciné depuis son plus jeune âge par les pigeons, y compris par les pigeons des villes. Il n'était pas seulement un observateur perspicace, mais pouvait aussi de façon scientifique et artistique fixer par des dessins au crayon les particularités des pigeons et des couleurs des pigeons. Nous lui devons une multitude de connaissances sur la génétique des pigeons, qui ont été fixées dans des publications internationales. J’ai moi-même fait sa connaissance à la fin des années 1980 et, au travers de nos échanges d'idées, il m'a fait de nombreuses suggestions et mes connaissances ont progressé. Dans la littérature colombicole, lorsqu’on analyse des colorations rares et complexes, on tombe très régulièrement sur son nom et ses recherches. En outre, il s’est très souvent donné des défis particulièrement difficiles et les a résolus. On trouve aussi sous sa plume de nombreux articles sur le comportement des pigeons domestiques et des pigeons des villes. C'est avec une profonde tristesse que nous devons lui faire nos adieux, cette grande perte ne concerne pas seulement sa famille, à qui vont toutes nos condoléances. »
Il y a eu un petit article à son sujet dans Geflügel Börse 21/2010, il y a quelques mois.
Andreas Leiss, Klosterneuburg/Autriche.
Né en 1968 et ayant grandi à Vienne, il s'est intéressé depuis l'enfance aux animaux . Au centre de cette grande ville, ceux-ci étaient d'abord des pigeons des rues. La diversité de leurs couleurs le rendit curieux de connaître les désignations de celles ci. Il les compara encore et encore, et finit par apprendre des choses à leur sujet.
Durant son apprentissage de jardinier de la ville, sa prédilection pour les pigeons de ville ne resta pas cachée si bien qu'il fut affecté à la surveillance des pigeons dans le célèbre pigeonnier de l'impératrice Marie-Thérèse à Schönbrunn. Il captura des pigeons de ville avec des coloris particuliers, les photographia et les logea dans le pigeonnier qui est en réalité une volière imposante et couverte d'un toit.
C'est durant cette période que naquit son intérêt pour l'hérédité des couleurs des pigeons. Andreas Leiss entra en contact avec le Prof. Axel Sell , lui envoya des photos et demanda des informations. Il avait trouvé le maître qui convenait. Il put désormais effectuer des accouplements ciblés aussi sur son nouveau lieu d'habitation et enregistrer les résultats. Les pigeons de races vinrent en plus. Cependant, son « métier », ce n'était pas l'élevage des pigeons de race mais la génétique des pigeons. Il s'en est suivi en peu d'années de nombreuses publications dans plusieurs revues spécialisées. Pour des raisons personnelles, il a mis fin en 2004 à ses recherches sur les pigeons. Dommage.
Commentaires de la photo du pigeonnier :
Deux dimensions verticales: l'homme ( Andreas Leiss, environ 1,70m) et le pigeonnier ( plus de 10m de haut). Le pavillon aux pigeons de l'impératrice autrichienne Marie-Thérèse (1717-1780) a été édifié dans les années 1750 dans le parc du château de Schönbrunn près de Vienne. L'ensemble est tendu d'un solide grillage. Les quatre renflements maçonnés et couverts de la rotonde contiennent les nichoirs dans leur partie supérieure. Si l'on entre dans l'enclos, les pigeons volent vers le haut jusqu'au bord de la coupole. Andreas Leiss les attrapait en faisant monter des ballons au bout de longues ficelles. Les pigeons redescendaient alors et pouvaient être capturés avec une épuisette. Mais ce temps là est révolu depuis longtemps.
C'est une grande perte pour tous les passionnés de génétique que nous sommes |
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