Bravo l'OM - Page 209

nono a écrit :

En attendant le titre(

) hypothétique La crise de Septembre est bien là ...!

Bielsa humilie Labrune

Bielsa est très déçu par l'attitude de son président.
Par Alban Lagoutte
Publié le 4 septembre 2014 à 17h24
Mis à jour le 4 septembre 2014 à 18h38

L'Olympique de Marseille ne va pas bien... Si l'équipe a bien réagi après un début de saison mitigé, en interne, c'est la crise. Une nouvelle fois, Marcelo Bielsa a profité ce jeudi d'une petite apparition devant la presse pour revenir sur le mercato estival qui vient de s'achever et tacler son président, Vincent Labrune.

Sur le terrain, après deux matches sans victoire en championnat de France, l'Olympique de Marseille s'est bien repris sur ses deux dernières sorties, l'emportant d'abord sur la pelouse de l'En Avant de Guingamp (0-1) avant d'atomiser l'OGC Nice au Vélodrome (4-0). Tout pourrait donc aller pour le mieux chez les Ciel et Blanc, sauf qu'en coulisse, ce n'est apparemment pas l'entente cordiale, loin de là.

Pour preuve, Marcelo Bielsa, très rare devant la presse depuis son arrivée en France, s'est pourtant soumis à l'exercice ce jeudi, à la veille d'une rencontre amicale programmée face à Arles-Avignon. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le technicien argentin n'a pas manié la langue de bois. Interrogé notamment sur le mercato opéré par son club, l'ancien coach de l'Athletic Bilbao n'a pas hésité une seconde à s'en prendre directement à Vincent Labrune.

Une nouvelle fois, le président semble avoir provoqué le courroux du Sud-Américain. "Le bilan de ce marché des transferts est négatif. Je crois que le président m'a fait des promesses qu'il savait qu'il n'allait pas tenir. Si tout cela m'avait été dit avec sincérité, je l'aurais accepté. Mais dans le cas contraire, je ressens un sentiment de rébellion", a-t-il notamment expliqué via La Provence.
Aucune recrue choisie par Bielsa

"Aucun joueur arrivé n'est le fruit de ma décision. J'ai proposé 12 options, aucune ne s'est concrétisée", a ajouté l'ancien patron de l'Albiceleste, comme résigné. "C'est lundi après-midi que j'ai appris l'arrivée de Doria, à laquelle je me suis opposé. Je n'ai pas pu donner mon opinion". Le magnifique projet décrit par Vincent Labrune à l'intersaison, donnant les clefs de la maison marseillaise au successeur de José Anigo, de l'équipe professionnelle à la formation, en passant par le recrutement, n'était-il qu'un immense mensonge ? A priori oui, tant les promesses et engagements pris par le bras droit de Margarita Louis-Dreyfus ont fait long feu.

Néanmoins, pour l'heure, Marcelo Bielsa n'envisage pas de quitter le navire alors que son aventure sur le Vieux Port vient à peine de commencer. Il est prêt, bon gré mal gré, à continuer son travail, mais le divorce semble d'ores et déjà consommé entre les deux hommes. Labrune, à qui un grand absentéisme était déjà reproché, a de surcroît été taclé ces derniers jours par Morgan Amalfitano, Rod Fanni, Foued Kadir et Benoît Cheyrou, écartés du groupe sans aucun contact humain, mais par simples mails ou textos.

Le natif d'Orléans devra un jour s'expliquer, d'autant qu'à l'échelle locale, les supporters ne défendront pas sa cause et rallieront aisément celle de Marcelo Bielsa. Un entraîneur qui, malgré sa déception et sa confiance trahie, fait face. "Je suis satisfait de travailler avec ce groupe et content de le faire. Et cela ne va pas m'empêcher de tout faire pour gagner les matches que nous devons gagner, martèle-t-il. La réalité est différente de ce que l'on avait programmé, je le répète. Je vais assumer avec joie et optimisme le challenge qui est devant moi mais le mode de fonctionnement du club me déçoit".