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 Grippe aviaire : ça se bouge!

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CAPUMAN
Le vengeur masqué
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CAPUMAN
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   Posté le 15-02-2006 à 21:38:46   Voir le profil de CAPUMAN (Offline)   Répondre à ce message   http://spaces.msn.com/members/PIGEONCAPUCIN/   Envoyer un message privé à CAPUMAN   

comprend pas c'est bien un beug


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le chardon
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le chardon
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   Posté le 15-02-2006 à 21:40:41   Voir le profil de le chardon (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à le chardon   

et ça tombe sur moi comment veux tu que je gagne à l'euro million
Flams
merci tous les guas du forum pour votre aceuille
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Flams
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   Posté le 15-02-2006 à 21:49:46   Voir le profil de Flams (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Flams   

le chardon a écrit :

et ça tombe sur moi comment veux tu que je gagne à l'euro million





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l'eau est un liquide très corrosif ,la preuve une seule goutte suffit à troubler le pastis !!!
dans la vie on fait pas comme on veut mais on fait comme peu
prost !!!!!!!! .....
ça ne finira jamais
CAPUMAN
Le vengeur masqué
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CAPUMAN
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   Posté le 15-02-2006 à 22:00:18   Voir le profil de CAPUMAN (Offline)   Répondre à ce message   http://spaces.msn.com/members/PIGEONCAPUCIN/   Envoyer un message privé à CAPUMAN   

le chardon a écrit :

impossible toujoursla même réponse, je t'envoie un mail

ça y est j'ai répondu


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Capu... What else ?
indian
Mourir, c'est partir beaucoup.
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indian
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   Posté le 15-02-2006 à 22:06:06   Voir le profil de indian (Offline)   Répondre à ce message   http://www.pigeons-france.com/indian-club-francais   Envoyer un message privé à indian   

Comme vous l'avez dit, De Villepin va informer Bussereau qui informera, etc... Ce qui veut dire que les expos de ce week-end devraient passer mais que ce devrait être les dernières!!!


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Tout ce qui arrive, arrive justement.
Comme si quelqu'un vous attribuait votre part suivant votre dû.
Marc Aurèle
le chardon
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le chardon
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   Posté le 16-02-2006 à 07:26:36   Voir le profil de le chardon (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à le chardon   

c'est bien fini, rideau pour cette saison et jusqu'à..................
giero
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giero
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   Posté le 16-02-2006 à 08:08:45   Voir le profil de giero (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à giero   

papou a écrit :

Ainsi que les zoos pour protéger les races rares... Mais nous on doit sentir trop le pâté.
J'ai entendu ce soir sur télé Info (TNT) un débat sur la grippe aviaire avec Monsieur Jean-Claude Perriquet comme intervenant. Il a parlé essentiellement des gros soucis (et j'en conviens tout à fait) des professionnels de la filière avicole suite au confinement des animaux et la baisse des ventes des volailles. Je pensais que ce Monsieur était avant tout un haut dirigeant de la SCAF et qu'à ce titre un fervent défenseur de notre loisir avant tout. J'ai du rater un épisode quelque part.

Il y a eu hier un reportage sur l'élevage de Periquet sur la 5 dans l'émission " c' dans l'air" comme toi papou je l'ai trouvé pas convaincant du tout ,il a plus parlé de la filiere pro,reconnaissant meme que ces mesures lui paraissait normales,il est pourtant president de la FFV


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silvercream
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   Posté le 16-02-2006 à 13:08:41   Voir le profil de silvercream (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à silvercream   

gierophile a écrit :

[citation=papou]Ainsi que les zoos pour protéger les races rares... Mais nous on doit sentir trop le pâté.
J'ai entendu ce soir sur télé Info (TNT) un débat sur la grippe aviaire avec Monsieur Jean-Claude Perriquet comme intervenant. Il a parlé essentiellement des gros soucis (et j'en conviens tout à fait) des professionnels de la filière avicole suite au confinement des animaux et la baisse des ventes des volailles. Je pensais que ce Monsieur était avant tout un haut dirigeant de la SCAF et qu'à ce titre un fervent défenseur de notre loisir avant tout. J'ai du rater un épisode quelque part.

Il y a eu hier un reportage sur l'élevage de Periquet sur la 5 dans l'émission " c' dans l'air" comme toi papou je l'ai trouvé pas convaincant du tout ,il a plus parlé de la filiere pro,reconnaissant meme que ces mesures lui paraissait normales,il est pourtant president de la FFV[/citation]


On peut effectivement s'interroger sur les position de JC Periquet. Toutefois, convenons que nous devons avoir un discours de façade (ne pas être trop crus vis à vis de nos concitoyens qui n'y pigent rien : j'ai entendu une auditrice sur Europe 1 demandé si elle pouvait continuer à manger de la mayonnaise!!!!!!!!!!!). cela étant constatons que Périquet réussi à occuper le terrain médiatique... alors que nous pigeonneux, sommes un peu pigeonnés!!!!!!!!! Au delà, la grippe est + ou - foudroyante en fonction des espèces et la nôtre n'est pas vraiment représentée pour l'heure....


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cha-pas
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   Posté le 16-02-2006 à 13:47:29   Voir le profil de cha-pas (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à cha-pas   

pour répondre à Capuman, le vaccin animal existe déjà depuis longtemps, il est très efficace pour les virus de type H7N1 ou N3, l'ennui, c'est qu'il faudrait que la campagne de vaccination soit complète, et puis elle ne concernerait que les animaux domestiques et pas les sauvages qui, comme les canards et les pigeons, sont des porteurs sains (ils transmettent le virus mais ne présentent pas eux-même des symptomes)
Pour info, le virus H5N1 peut survivre dans l'eau fraiche au moins un mois (pas l'eau fraiche de notre petit jaune) 4jours à 20°, la forme hautement pathogène montre qu'un gramme de déjection pourrait contaminer 1 million d'oiseaux. Ne nous alarmont pas, mais il faut quand même savoir que dans toutes les réunions NRBC de zone sud-ouest auxquelles j'ai assité et ça n'est pas un secret, les profs sont tous très pessimistes quand au devenir de la grippe aviaire, la mémoire de la grippe espagnole n'est pas loin. On disait tous il y a 6 mois que les cas resteraient en asie du sud-est, on en est plus là, la question de fond que je pose, et je me fais un peu l'avocat du diable, faut-il rapidement confiner et prendre des mesures, quitte à les lever si le virus fait comme Ebola, en disparaissant aussi vite qu'il est arrivé. Ou alors faire comme lors de l'épisode Tchernobyl, ne pas informer et cacher la vérité pour des conséquences futures inconnues sur la santé humaine à l'époque et qui aujourd'hui expliqueraient un nombre de cancers thyroidiens élevé dans l'est de la france. Si l'épisode de grippe aviaire n'est que passager, prenons notre mal en patience et les expos reprendront quand le virus aura disparu, notre passion n'en ressortira que grandie, mais si le virus progressait encore...
CAPUMAN
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Gourou Pigeonneux
CAPUMAN
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   Posté le 16-02-2006 à 17:23:48   Voir le profil de CAPUMAN (Offline)   Répondre à ce message   http://spaces.msn.com/members/PIGEONCAPUCIN/   Envoyer un message privé à CAPUMAN   

cha-pas a écrit :

pour répondre à Capuman, le vaccin animal existe déjà depuis longtemps, il est très efficace pour les virus de type H7N1 ou N3 , l'ennui, c'est qu'il faudrait que la campagne de vaccination soit complète, et puis elle ne concernerait que les animaux domestiques et pas les sauvages qui, comme les canards et les pigeons, sont des porteurs sains (ils transmettent le virus mais ne présentent pas eux-même des symptomes)
Pour info, le virus H5N1 peut survivre dans l'eau fraiche au moins un mois (pas l'eau fraiche de notre petit jaune) 4jours à 20°, la forme hautement pathogène montre qu'un gramme de déjection pourrait contaminer 1 million d'oiseaux. Ne nous alarmont pas, mais il faut quand même savoir que dans toutes les réunions NRBC de zone sud-ouest auxquelles j'ai assité et ça n'est pas un secret, les profs sont tous très pessimistes quand au devenir de la grippe aviaire, la mémoire de la grippe espagnole n'est pas loin. On disait tous il y a 6 mois que les cas resteraient en asie du sud-est, on en est plus là, la question de fond que je pose, et je me fais un peu l'avocat du diable, faut-il rapidement confiner et prendre des mesures, quitte à les lever si le virus fait comme Ebola, en disparaissant aussi vite qu'il est arrivé. Ou alors faire comme lors de l'épisode Tchernobyl, ne pas informer et cacher la vérité pour des conséquences futures inconnues sur la santé humaine à l'époque et qui aujourd'hui expliqueraient un nombre de cancers thyroidiens élevé dans l'est de la france. Si l'épisode de grippe aviaire n'est que passager, prenons notre mal en patience et les expos reprendront quand le virus aura disparu, notre passion n'en ressortira que grandie, mais si le virus progressait encore...

oui mais le H5N1 alors c'est pareil, c'est pas pareil


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   Posté le 16-02-2006 à 18:37:50   Voir le profil de papou (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à papou   

J'ai aussi vu M. Perriquet dans l'émission "c' dans l'air" sur la 5. Là au moins il a parlé de notre hobbie, ce qui n'a pas été du tout le cas sur télé infos. Mais la tâche actuellement n'est pas facile car la peur gagne du terrain auprès de la population.
Toutefois, je pense que nous pouvons obtenir dans les prochains mois le droit de vacciner nos animaux (races rares), si bien sûr le virus ne fait pas trop de dégats d'ici là.
silvercream
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   Posté le 16-02-2006 à 18:47:59   Voir le profil de silvercream (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à silvercream   

papou a écrit :

J'ai aussi vu M. Perriquet dans l'émission "c' dans l'air" sur la 5. Là au moins il a parlé de notre hobbie, ce qui n'a pas été du tout le cas sur télé infos. Mais la tâche actuellement n'est pas facile car la peur gagne du terrain auprès de la population.
Toutefois, je pense que nous pouvons obtenir dans les prochains mois le droit de vacciner nos animaux (races rares), si bien sûr le virus ne fait pas trop de dégats d'ici là.


C'est quoi une race rare???


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papou
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   Posté le 16-02-2006 à 18:51:59   Voir le profil de papou (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à papou   

race peu répandue, a effectif réduit.
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   Posté le 16-02-2006 à 18:58:56   Voir le profil de silvercream (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à silvercream   

papou a écrit :

race peu répandue, a effectif réduit.


alors ça ne marche pas pour le Modènes et QPI...


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   Posté le 16-02-2006 à 19:00:31   Voir le profil de indian (Offline)   Répondre à ce message   http://www.pigeons-france.com/indian-club-francais   Envoyer un message privé à indian   

Ben alors Sylver, t'es une race rare??


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   Posté le 16-02-2006 à 19:03:03   Voir le profil de indian (Offline)   Répondre à ce message   http://www.pigeons-france.com/indian-club-francais   Envoyer un message privé à indian   

Ne rêvons pas trop sur la vaccination!!! Chez les pigeons elle est obligatoire depuis 94 contre la maladie de Newcastle et on n'est pas mieux lotis que les autres!!


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   Posté le 16-02-2006 à 19:17:27   Voir le profil de cha-pas (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à cha-pas   

Oui, le vaccin efficace contre le virus H5N1 existe et peut être utilisé, celui qui n'existe pas encore c'est la version humaine, les essais sont faits sur des virus approchants (H7 et autres ) mais il faut que les tests soient effectués sur la version qui s'est déclarée en europe, c'est en cours mais il faut, semble-t-il 6 mois pour que ça soit en place.
le chardon
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   Posté le 16-02-2006 à 19:20:43   Voir le profil de le chardon (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à le chardon   

et qu'en est-il exactement du vaccin couvrant les risques du virus H5N1 on en parle peu pour ne pas dire pas
papou
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   Posté le 16-02-2006 à 21:47:26   Voir le profil de papou (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à papou   

silvercream

papou a écrit :

race peu répandue, a effectif réduit.


alors ça ne marche pas pour le Modènes et QPI...


Si, si... vaccination et peut-être davantage pouvant aller jusqu'à l'internement pshychiatrique.
ruben
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   Posté le 16-02-2006 à 21:48:02   Voir le profil de ruben (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ruben   

"Les pigeons ne jouent aucun rôle dans la propagation de la grippe aviaire"


En bref: L'experte allemande Ortrud Werner a infecté des pigeons dans son laboratoire avec le H5N1, or il lui a fallu des doses énormes pour que quelques exemplaires seulement deviennent malades. Et même les pigeons malades ne transmettaient pas le virus, les poules qui vivaient dans une même cage avec les pigeons infectés, ne sont pas devenues malades. Les poules sont l'espèce la plus sensible au virus, selon l'experte allemande.

Werner est la directrice d'un centre de recherche vétérinaire spécialisé dans la grippe aviaire sur l'île de Riems.
ruben
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   Posté le 16-02-2006 à 21:49:39   Voir le profil de ruben (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ruben   

Le souci mondial courant concernant la diffusion de la grippe aviaire parmi des humains et de la volaille dans Sud-est asiatique a également beaucoup de fanciers de pigeon intéressée au rôle des pigeons, emballant particulièrement des pigeons, dans cette maladie sérieuse. Sur la base de ces soucis, il semble approprié et opportun jeter un coup d'oeil à cette maladie, au profit des fanciers.
La grippe a été connue depuis 1878, et est provoquée par un type virus de grippe d'A. Il y a trois types de virus de grippe, à savoir A, B et type virus de C. d'A ont été récupérés des humains, des porcs et des chevaux, et de temps en temps, des oiseaux et d'autres mammifères. Les types B et C sont habituellement isolés seulement dans des humains. Le virus infectant actuellement dans les oiseaux dans Sud-est asiatique est un type virus de grippe d'A.
Des milliers de virus de grippe appartenant à beaucoup de sous-types ont été récupérés des espèces domestiques et aviaires au-dessus du monde. Des infections dans les oiseaux domestiques ou confinés ont été associées à plusieurs formes de la maladie, s'étendant d'unapparent à la maladie respiratoire supérieure douce, à la perte de production d'oeufs, à travers à la maladie mortelle aiguë.

Actuellement, la grippe aviaire est identifiée sous deux formes :

Grippe aviaire fortement pathogène, également appelée Fowl Plague, et

Basse grippe aviaire pathogène. (" pathogène » se rapporte à la capacité d'un agent de infection de produire la maladie - par conséquent, un virus qui est fortement pathogène est capable de produire la maladie grave et souvent, la mort aiguë.)

La forme fortement pathogène écarte rapidement parmi des bandes de volaille et est souvent fortement mortelle. On l'a noté qu'un gramme (environ 1/30ème d'une once) de crottes souillées des poulets infectés peut contenir assez de virus fortement pathogène pour infecter 1.000.000 oiseaux. Réciproquement, la basse forme de pathogénicité cause généralement seulement la maladie douce.
Généralement les oiseaux sauvages de libre-vol ne développent pas la maladie significative après l'infection avec des virus de grippe, mais les infections sont répandues dans plusieurs de ces oiseaux. Il est particulièrement important de noter que des virus de grippe sont aisément récupérés des oiseaux aquatiques migrateurs, particulièrement des canards, au-dessus du monde. Il y a de beaucoup de spéculation au sujet de l'importance de ce réservoir très grand des virus de grippe dans les oiseaux sauvages. Ce réservoir peut servir de source des virus pour d'autres espèces, y compris des humains, des mammifères inférieurs, et des oiseaux. Le taux élevé d'infection tient compte de l'entretien et de l'apparition de nouvelles et potentiellement fortement dangereuses contraintes, au moyen de mutation et/ou reassortment génétique.
Espèces des oiseaux qui deviennent infectés avec le virus du hangar aviaire de grippe le de la région respiratoire, des yeux, et en crottes. La diffusion du virus peut se produire au moyen de gouttelettes de liquide a éternué par les oiseaux infectés, ou en leurs crottes. Les véhicules, l'équipement, les camps, l'habillement, et les insectes en contact avec ces gouttelettes contagieuses, ou avec des crottes des oiseaux infectés, sont des moyens prêts de diffusion.
Maintenant, quel est le rôle des pigeons dans la grippe aviaire ? Pour répondre que la question plus entièrement, nous peut regarder quelques exemples passés des manifestations de la maladie dans la volaille en Amérique du Nord, plus la courante en Asie, et les essais qui ont été effectués sur des pigeons s'est rassemblé des secteurs dans lesquels la maladie s'est produite.
Vers la fin de 1992, des anticorps à la grippe aviaire ont été trouvés dans des échantillons de sang provenant d'une bande commerciale de dindes aux Etats-Unis nord-est. (Note que les anticorps sont des substances protectrices qui sont produites par le réseau défensif du corps en réponse à une infection). La recherche a prouvé qu'il y avait une association possible entre ces bande et marchés de phase d'oiseau. Un virus de grippe indiqué H5N2 a été isolé dans des oiseaux dans un endroit. Des juridictions d'état ont été concernées par cette situation et ont pris des mesures de commande et d'extirpation si appropriées. Des marchés, les expositions et les expositions publics de volaille ont été mis en quarantaine et les lieux sur lesquels le virus ont été isolés et depopulated.
En raison du souci très grand par l'état et les fonctionnaires fédéraux pour la santé et des sciences économiques de l'industrie de volaille dans plusieurs juridictions aux Etats-Unis, emballant les pigeons étaient inclus sous le parapluie de la volaille domestique, et en conséquence, emballant a été interdit dans un certain nombre d'états intéressés. Jusqu'ici, cependant, le corps de l'évidence scientifique indique fortement que des pigeons ne sont pas impliqués dans la transmission de la grippe aviaire à la volaille domestique.
Pendant une manifestation de la grippe aviaire (H5N2) neuf ans plus tôt (1983-84), encore aux Etats-Unis nord-est, scientifiques a conduit un aperçu de faune pour déterminer le potentiel des oiseaux sauvages d'écarter la maladie localement parmi des fermes, ou de porter le virus à des endroits plus éloignés.

Ont été inclus dans cet aperçu
canards et oies domestiques sauvages et de libre-vol,
les oiseaux domestiques sauvages ou de libre-vol se sont étroitement associés aux fermes de volaille, à l'engrais de volaille, ou aux carcasses de volaille,
les souris et les rats trouvés à l'intérieur et autour de contenir de maisons ont infecté la volaille, et
les oiseaux sauvages de toutes les espèces ont rapporté malade ou mort dans la zone de quarantaine.
ruben
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ruben
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   Posté le 16-02-2006 à 21:50:30   Voir le profil de ruben (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ruben   

Des tiges trachéales (trachée-artère) et de passage des oiseaux et des poumons des souris et des rats ont été examinées pour le virus. Aussi bien, parfois, des orteils des oiseaux et les rongeurs ont été également rassemblés pour le même but. Si faisables, des échantillons de sang ont été également obtenus à partir des oiseaux et de petits rongeurs. Des tentatives d'isoler le virus ont été conduites sur 4.132 oiseaux et rongeurs rassemblés dans la zone de quarantaine. Été inclus dans ce nombre ont 473 pigeons (92.6% de ces pigeons ont été obtenus à partir des fermes infectées connues), de 81 pieds de pigeon (tous des lieux grippe-affectés), et sept colombes de deuil. Aucun des 4.132 échantillons n'était positif pour le virus de grippe. Les échantillons de sang provenant de 2.147 oiseaux non-aquatiques, y compris 383 pigeons, étaient négatifs pour des anticorps à la grippe aviaire - une indication que l'infection par ce virus ne s'était pas produite dans ces oiseaux. Les 313 oiseaux additionnels, y compris 50 pigeons, rassemblés de la zone de quarantaine, étaient également négatif pour le virus de grippe. Il est important de noter que les tentatives expérimentales d'infecter des pigeons avec cette contrainte de la grippe aviaire n'ont pas eu comme conséquence la multiplication du virus dans ces pigeons, ou évidence des anticorps dans le sang. Les résultats de toutes ces études ont indiqué que des pigeons n'ont pas été atteints de la grippe aviaire et ne l'ont pas écartée.
En manifestation 1993 aux Etats-Unis, dans la période à partir de février à mai, des échantillons de sang ont été rassemblés de 17 bandes de variétés de viande de pigeons, principalement rois blancs situés dans le secteur de quarantaine, pour l'évidence des anticorps à la grippe aviaire. Assemblez-vous les tailles changées de 2000 - 3000 oiseaux, et représenté un total environ 34.000 - 51.000 oiseaux. Approximativement 10 oiseaux par bande ont été prélevés, pour un total de 160 oiseaux. Dans chaque exemple, tous les pigeons examinés étaient négatifs pour des anticorps à la grippe aviaire.
Une autre étude éditée en 1996 sur la susceptibilité des pigeons à la grippe aviaire, constatée que les groupes de pigeons inoculés avec deux contraintes de virus fortement pathogène de grippe ou deux contraintes de virus non pathogène sont demeurés sains pendant la période d'essai de 21 jours, n'a pas jeté le virus, et n'a pas développé des anticorps à cette maladie - davantage d'évidence que les pigeons ne sont pas un facteur dans la diffusion de cette maladie.
Une évidence plus récente de travail expérimental en 2001/02 a prouvé que les pigeons atteints expérimentalement de la forme fortement pathogène du virus (indiqué H5N1, et d'origine de Hong Kong) n'ont pas développé des signes de cette maladie et n'ont pas eu les changements discernables à cette maladie dans leurs tissus. Aussi bien, le virus n'a pas été trouvé dans leurs tissus et ni l'un ni l'autre n'était lui a réisolé des tiges des tissus. Ces résultats ont indiqué de nouveau que les pigeons (avec des starlings, des rats et des lapins utilisés dans ces études), sont en grande partie résistants à l'infection avec ce virus.
En dépit de ces résultats de rassurer, les fanciers devraient se rendre compte de la possibilité très légère que si un oiseau de renvoi de course, ou de n'importe quel oiseau sauvage pour cette matière, baisses dans une ferme de volaille à laquelle les poulets sont atteints de la grippe aviaire ; elle pourrait prendre le virus de grippe sur ses pieds pendant qu'elle marche par des crottes de ces poulets infectés. Si cet oiseau devaient voler à une autre ferme de volaille, dans la théorie elle pourrait être des moyens mécaniques d'écarter le virus sur ses pieds aux poulets à la deuxième ferme. L'importance de ce fait est que le type virus de grippe d'A peut demeurer viable pendant de longues périodes aux températures environnementales modérées, pendant quatre jours dans l'eau à 22oC (72oF), et pendant plus de 30 jours à 0oC (32oF). Cependant, comme remarquable dans des études plus tôt, les pieds de pigeons rassemblés des fermes affectées de volaille ont été examinés pour le virus de grippe et tous sont avérés négatifs.
Fourni cette information de la littérature scientifique, il est important de noter le non-rôle des pigeons dans la diffusion de la grippe aviaire, et le fait que les pigeons eux-mêmes ne sont pas infectés par ce virus.
Les raisons de l'attention et du souci compréhensibles par des organismes de normalisation quand elles sont confrontées aux manifestations de grippe aviaire incluent le fait que ce peut être une maladie très coûteuse. Par exemple, le gouvernement des USA dépensé plus de $60 millions de 1983-84 pour supprimer un virus H5N2 fortement pathogène dans la volaille s'assemble (des poulets et des dindes).
J'espère que ce bref regard à la grippe aviaire et le non-rôle des pigeons dans la diffusion de cette maladie à la volaille seront d'une certaine assurance aux fanciers intéressés. Davantage d'information sur cette maladie peut être obtenue à partir des agences gouvernementales fédérales ou provinciales/état.
ruben
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ruben
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   Posté le 16-02-2006 à 21:51:57   Voir le profil de ruben (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ruben   

trouvé sur http://www.telegraaf.nl/buitenland/article26969541.ece?rss ça c'est par rapport à l'experte Allemande
ruben
Gourou Pigeonneux
ruben
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   Posté le 16-02-2006 à 21:52:41   Voir le profil de ruben (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ruben   

trouvé sur http://www.albertaclassic.com/chalmers3.php ça c'est le deuxième article
ruben
Gourou Pigeonneux
ruben
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   Posté le 16-02-2006 à 21:55:03   Voir le profil de ruben (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ruben   

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ACTUALITE SUR LA GRIPPE AVIAIRE ET LES PIGEONS



La bataille est rude pour éviter que les pigeons, sous le prétexte de la grippe aviaire soient encore massacrés.






LETTRE OUVERTE
destinée à
ABOUT Nicolas Sénateur des Yvelines (Ile-de-France)
Laurent Ruquier animateur de l'émission "On a tout essayé" sur France 2
Christine Bravo membre de l'équipe de "On a tout essayé"
aux medias en général




Sur les médias (FR3, France2) certains s'en donnent à coeur joie en nommant les pigeons, par exemple dans l'émission "on a tout essayé" où Laurent Ruquier et Christine Bravo ont dit que les pigeons transmettent la grippe aviaire et le sénateur ABOUT Nicolas sur FR3 IDF qui appelle au massacre des pigeons ..... Alors que les pigeons sont très peu sensibles à ces souches de virus ...........

Pour info ci-joint un courrier envoyé au sénateur About où vous trouverez matière à réflexion


SOMMAIRE :
première lettre au sénateur du 21/10/2005


lettre du 22/10/05 au sénateur en complément de celle du 21/10


Extraits d'un rapport du groupe de travail sur Le risque de transmission à l’homme des virus influenza aviaires -AFSSA
- Importance médicale des influenzavirus humains et aviaires
- Nature du risque lié à la transmission de virus influenza aviaires à l’homme
- Nature des populations humaines exposées
- Episodes d’influenza aviaire hautement pathogène recensés dans le monde depuis1959


Grippe aviaire: les vétérinaires français mettent en garde contre un amalgame


2 comptes rendus de chercheurs américains sur la sensibilité du pigeon biset à la grippe aviaire (en version anglaise puis traduite en français)


communiqué du sénateur et FR 3 "Grippe aviaire: appel à lutter contre la prolifération des pigeons"


liens





MON COURRIER DU 21/10/05
à l'attention de :
ABOUT Nicolas
Sénateur des Yvelines (Ile-de-France)
Président de la commission des affaires sociales
Président de l' Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé
Membre du Groupe Union centriste - UDF



Monsieur le Sénateur,

je viens de prendre connaissance de votre communique (résumé ci-dessous) du mercredi 19/10/2005 où vous appelez à des "actions pour contrôler la prolifération" des pigeons, "susceptibles de devenir des agents puissants de contagion et de propagation" de la grippe aviaire et je suis étonné de cette affirmation.
En effet, les pigeons des villes ne sont pas plus susceptibles de devenir des agents puissants de contagion et de propagation de la grippe aviaire que n'importe quelle oiseau vivant en liberté. Alors pourquoi insistez vous particulièrement sur cette espèce ? Vous n'aimez pas les pigeons des villes et vous aimeriez, surfant sur la vague actuelle d'hystérie que j'appelle "panique à la grippe aviaire" (voir ci-dessous le communiqué de l'ordre national des vétérinaires), persuader les gens que les pigeons sont particulièrement dangereux de ce point du vue.

Mais vos propos sont infirmés par beaucoup d'études scientifiques, qui n'ont jamais mis en évidence une quelconque dangerosité de cet oiseau en matière de propagation de la peste aviaire. Pour ce qui est de la peste aviaire pourquoi faire peur à la population en lui jetant en pâture, comme victime expiatoire, ces pauvres pigeons des villes alors que d'après le rapport du groupe de travail sur le risque de transmission à l’homme des virus influenza aviaires de 2002 (refs et extraits ci-dessous) :
Seuls quatre épisodes de transmission de virus aviaires à l’homme ont été décrits dans la littérature scientifique. Ils se sont traduits soit par une infection locale, de type conjonctivite, soit par des infections de type grippal. A l’exception d’un épisode survenu à Hong Kong en 1997 (18 personnes infectées par un virus H5N1 aviaire, 6 décès chez les malades), ces infections ont évolué favorablement. Dans aucun des quatre épisodes, la transmission secondaire inter humaine d’un virus d’origine aviaire n’a été décrite comme induisant une maladie (toutefois, une transmission inter humaine asymptomatique a été rarement observée à Hong Kong). Ce manque de diffusion des virus aviaires au sein des populations humaines suggère que les virus influenza circulant chez les oiseaux sont généralement peu contagieux pour l’homme qui semble avoir été un « cul-de-sac » épidémiologique. En dehors d’un contexte d’épidémie tel que celui de Hong Kong en 1997 ou d’une étude réalisée chez les travailleurs avicoles italiens durant une épizootie d’influenza aviaire, peu ou pas d’enquêtes ont été effectuées pour mettre en évidence la circulation chez l’homme des virus circulant normalement chez les espèces aviaires.

Quant au risque pandémique il est hypothétique :
La théorie actuellement couramment admise pour expliquer l’émergence des virus pandémiques chez l’homme repose sur la transmission à l’homme de souches d’influenzavirus circulant normalement chez les oiseaux. Différents mécanismes de transmission, directe ou faisant appel à une autre espèce animale hôte pouvant jouer le rôle « d’intermédiaire » entre les oiseaux et l’homme, ont été décrits (leurs mécanismes et leur probabilité d’apparition seront discutés dans ce rapport).

il n'est pas possible dans l'état de nos connaissances actuelles de connaître même très approximativement la date d'émergence d'une nouvelle pandémie ni d'ailleurs la souche virale la plus apte à en être la cause. En effet quelle corrélation existe t-il entre les 18 épisodes d’influenza aviaire hautement pathogène recensés dans le monde depuis 1959 et les trois pandémies grippale du 20 ° siècle (en 1918-1920 grippe dite « espagnole », en 1957 grippe dite « asiatique » et en 1968 grippe dite « de Hong Kong ») ?

Alors Monsieur le Sénateur un peu plus de tenu et moins de mensonges. Ne prenez pas vos désirs pour la réalité : non les pigeons ne sont pas des "Alien" venus sur terre pour exterminer l'espèce humaine. Arrêtez cette propagande indigne du poste que vous occupez !

Vous trouverez ci-dessous un texte de mon cru sur l'histoire de la propagande anti pigeons développée depuis plus d'un demi siècle dans notre société, propagande alimentant une véritable phobie de cet oiseau devenu dans l'inconscient collectif un symbole de la maladie et de la mort. D'ailleurs ce transfert psychologique se retrouve également dans les dernières crises du SRAS, de la vache folle, etc où les animaux sont vus comme des ennemis, des forces étranges, inconnues, dangereuses et obscures à éliminer. Une vraie psychose de l'homme moderne en face du fait vivant, de la nature.

Veuillez agréer, Monsieur le Sénateur, l'assurance de ma plus parfaite considération.





lettre du 22/10/05 au sénateur en complément de celle du 21/10
ABOUT Nicolas
Sénateur des Yvelines (Ile-de-France)


Monsieur le Sénateur,

en complément de mon précédent courrier du 21/10/2005 (copie ci-dessous) je vous prie de bien vouloir trouver deux comptes rendus d'expériences, en anglais, effectuées aux USA qui montrent la très faible sensibilité du pigeon biset aux souches de grippe aviaire, infirmant ici encore votre communiqué.

Veuillez agréer, Monsieur le Sénateur, l'assurance de ma plus parfaite considération.







Extraits d'un rapport du groupe de travail sur Le risque de transmission à l’homme des virus influenza aviaires -AFSSA




Adopté par le Comité d’experts spécialisé « Santé animale » le 10 juillet 2002
AFSSA


extraits : Importance médicale des influenzavirus humains et aviaires


Isolés pour la première fois en 1933, les influenzavirus de type A constituent le principal genre viral responsable des infections grippales chez l’homme. La circulation de ces virus dans les populations humaines se manifeste généralement sous la forme d’épidémies annuelles hivernales d’un syndrome respiratoire d’évolution généralement favorable qui associe fièvre, myalgies, céphalées suivies d’une pharyngite et d’une bronchite. Avec une périodicité maximale de 40 à 50 ans, l’apparition chez l’homme d’une souche virale dotée de propriétés nouvelles se traduit toutefois par le développement rapide d’une épidémie d’ampleur mondiale et de gravité exceptionnelle, que l’on qualifie de « pandémie ». De telles pandémies sont décrites depuis le XVIème siècle (Potter, 2001). Elles sont survenues à trois reprises au XXème siècle, en 1918-1920 (grippe dite « espagnole »), en 1957 (grippe dite « asiatique ») et en 1968 (grippe dite « de Hong Kong »), cet épisode constituant le dernier en date.

Outre l’espèce humaine, il est maintenant avéré que les influenzavirus de type A infectent également plusieurs espèces de mammifères et de très nombreuses espèces d’oiseaux. Chez ces derniers et en particulier chez les volailles domestiques, des mutations virales susceptibles d’affecter certains influenzavirus peuvent conduire à l’émergence de virus dits « hautement pathogènes » qui peuvent induire jusqu’à 100 % de mortalité chez les volailles infectées. Pour éviter la diffusion géographique de tels virus (dont l’émergence est heureusement rare puisque seuls 18 épisodes en ont été rapportés dans le monde depuis 1959 et aucun en France) des mesures draconiennes sont en général mises en oeuvre par les services vétérinaires des pays concernés, incluant par exemple l’abattage de nombreux lots de volailles infectés ou susceptibles de l’être.

Depuis le début des années 1990, l’écologie globale des influenzavirus de type A et les échanges entre influenzavirus humains et animaux sont mieux compris. La théorie actuellement couramment admise pour expliquer l’émergence des virus pandémiques chez l’homme repose sur la transmission à l’homme de souches d’influenzavirus circulant normalement chez les oiseaux. Différents mécanismes de transmission, directe ou faisant appel à une autre espèce animale hôte pouvant jouer le rôle « d’intermédiaire » entre les oiseaux et l’homme, ont été décrits (leurs mécanismes et leur probabilité d’apparition seront discutés dans ce rapport).

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- Nature du risque lié à la transmission de virus influenza aviaires à l’homme


Les virus influenza de type A sont des virus enveloppés appartenant à la famille des Orthomyxoviridae et sont dotés d’un génome constitué de 8 segments d’ARN. Les virus influenza de type A circulent à l’état naturel, de façon inapparente, au sein des populations d’oiseaux sauvages (notamment oiseaux aquatiques de l’ordre des ansériformes et des charadriiformes) et sont occasionnellement susceptibles de causer des infections inapparentes ou cliniquement exprimées chez les oiseaux d’ornement ou les volailles domestiques. Chez les volailles domestiques, l’infection par certaines souches virales dites « hautement pathogènes » peut s’accompagner d’une mortalité très élevée (jusqu’à 100 %) et évoluer de façon épizootique. De tels épisodes sont rares puisque seulement 18 ont été recensés dans le monde depuis 1959, aucun n’étant survenu en France.

Les virus influenza A circulent également chez différentes espèces de mammifères. Certaines lignées de virus influenza A se sont ainsi adaptées de longue date à une circulation chez l’Homme, le Porc ou le Cheval. Chez l’Homme, la circulation des virus influenza A se traduit par les infections dites grippales qui évoluent sur un mode épidémique annuel, plus rarement sur un mode pandémique caractérisé par la diffusion mondiale rapide d’une souche virale donnée.

L’introduction dans l’espèce humaine d’un virus influenza A normalement inféodé à une autre espèce, en particulier aviaire, pose deux problèmes. Le premier est lié au pouvoir pathogène propre du virus qui est éventuellement susceptible de causer chez l’homme un syndrome de type grippal grave pour l’individu malade (cf. infra l’exemple de l’épisode de Hong Kong). Le second problème est lié à la possible introduction dans les populations humaines d’une souche virale contre laquelle il n’existe pas d’immunité pré existante. Si le virus nouvellement introduit s’avérait à la fois suffisamment « nouveau » sur le plan antigénique et suffisamment adapté à une réplication chez sa nouvelle espèce hôte, un tel virus pourrait diffuser ensuite sur un mode pandémique. Ce problème est indépendant du pouvoir pathogène propre du virus nouvellement introduit : un virus aviaire spontanément peu adapté à se répliquer chez l’homme (et donc peu pathogène) mais antigéniquement « neuf » pour les populations humaines pourrait, à l’occasion d’une surinfection survenant chez un être humain déjà infecté par un virus grippal d’origine humaine, donner naissance par un phénomène dit de « réassortiment génétique » à des particules virales hybrides à la fois antigéniquement « neuves » et bien adaptées à la réplication chez l’homme. Une telle possibilité de réassortiment existe non seulement chez l’homme, mais chez toute espèce animale susceptible de s’infecter naturellement à la fois avec des virus d’origine aviaire et des virus d’origine humaine. Sur le plan épidémiologique, l’espèce porcine est actuellement considérée comme la principale de ces espèces et il conviendrait sans doute d’étudier aussi les virus influenza A circulant chez le porc et le risque qu’ils pourraient représenter pour l’homme.

Seuls quatre épisodes de transmission de virus aviaires à l’homme ont été décrits dans la littérature scientifique. Ils se sont traduits soit par une infection locale, de type conjonctivite, soit par des infections de type grippal. A l’exception d’un épisode survenu à Hong Kong en 1997 (18 personnes infectées par un virus H5N1 aviaire, 6 décès chez les malades), ces infections ont évolué favorablement. Dans aucun des quatre épisodes, la transmission secondaire inter humaine d’un virus d’origine aviaire n’a été décrite comme induisant une maladie (toutefois, une transmission inter humaine asymptomatique a été rarement observée à Hong Kong). Ce manque de diffusion des virus aviaires au sein des populations humaines suggère que les virus influenza circulant chez les oiseaux sont généralement peu contagieux pour l’homme qui semble avoir été un « cul-de-sac » épidémiologique. En dehors d’un contexte d’épidémie tel que celui de Hong Kong en 1997 ou d’une étude réalisée chez les travailleurs avicoles italiens durant une épizootie d’influenza aviaire, peu ou pas d’enquêtes ont été effectuées pour mettre en évidence la circulation chez l’homme des virus circulant normalement chez les espèces aviaires.


- Nature des populations humaines exposées


Les populations humaines potentiellement exposées aux virus influenza aviaires peuvent être définies sur la base d’une activité conduisant à des contacts fréquents, importants et/ou en atmosphère confinée avec des sécrétions respiratoires ou digestives d’oiseaux infectés. L’exposition potentielle de ces populations augmente avec la quantité d’oiseaux manipulés, la variété de leurs provenances et le degré de confinement des conditions dans lesquelles s’effectue l’exposition.

La prévalence des infections par les virus influenza chez les espèces d’ornement est inconnue, mais les mesures de quarantaine récemment mises en place à l’entrée de l’union européenne permettent de limiter les importations de sujets porteurs. La prévalence de l’infection chez les espèces sauvages est également mal connue, bien qu’en cours d’étude par le Centre National de Référence sur la grippe et le Laboratoire National de Référence sur l’influenza aviaire. La prévalence chez les oiseaux sauvages semble maximale chez les jeunes oiseaux de l’ordre des ansériformes dans les rassemblements pré migratoires. Enfin chez les volailles domestiques, les résultats des travaux d’épidémiosurveillance réalisés par le Laboratoire National de Référence suggèrent que chez le poulet et la dinde, la prévalence des infections à virus influenza serait très inférieure à 5 % des lots. Le risque de transmission à l’homme de virus influenza aviaires ne peut pas être quantifié précisément à l’heure actuelle, principalement du fait de la rareté des données disponibles au plan international (en dehors de circonstances épidémiologiques très particulières) pour décrire la fréquence et la nature des infections grippales chez les populations humaines potentiellement exposées aux virus aviaires. Une évaluation qualitative du risque encouru par les populations humaines potentiellement exposées via les oiseaux sauvages, d’ornement ou les volailles domestiques a été tentée par le groupe de travail. Cette évaluation suggère pour chacune des sources potentielles sauvage, d’ornement ou domestique, un risque de transmission variant de « nul à négligeable » à « faible à modéré » (à moduler, dans les trois cas, suivant les caractéristiques de l’exposition de la catégorie professionnelle considérée, cf. tableaux IX à XI, et selon la prévalence de l’infection dans la population aviaire considérée).
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